Une touche de Splendor, une pointe de Century = Catalyst !
Un jeu de Permar Rodaser sublimement illustré par Yann Tisseron pour 2-4 joueurs, dès 10 ans et pour des parties de 20-30 minutes
Ambiance :
À l’ère de la future Renaissance post-apocalyptique, des individus prodigieux appelés « Catalyst » sont les seuls capables d'exploiter un nouveau genre d’énergie. Ensemble, ils l'utilisent pour créer une sorte de réseau interconnecté.
Saurez-vous tirer le meilleur parti de leurs capacités surhumaines pour mener votre cité vers la gloire et la fortune ?
Catalyst est un petit jeu qui tient dans une petite boîte mais avec du bon matériel à l'intérieur : un peu moins de 100 grandes cartes, des jetons en carton bien épais et un mini-plateau à assembler pour y faire défiler les cartes, le coeur du jeu.
En effet, il doit toujours y avoir 5 cartes sur ce mini-plateau avec des coûts d'achats différents. Plus le plateau se vide et plus on fait défiler les cartes pour diminuer le coût. Comme les cartes ont chacune un coût d’achat, selon leur position sur le plateau, ce coût de base sera augmenté ou diminué. Ce qui pousse parfois à attendre pour obtenir des réductions sur l’achat de cartes précises.
Et à quoi vont servir ces cartes achetées ? À les activer, bien sûr, pour obtenir une ou plusieurs actions : acheter un bâtiment, prendre un jeton, recruter un perso etc....
Une fois utilisée, la carte ne sert plus jusqu’à la fin de la partie. On la comptabilisera en fin de partie (les pv correspondent au coût d'achat) avec d'autres conditions de scoring (variable à chaque partie).
Catalyst est donc un petit jeu de combo : telle carte permet d'enclencher tel effet qui permet d'activer une autre carte, qui permet de recruter un autre perso etc....avec une pointe d'Engine-Building car les bâtiments obtenus, eux, restent jusqu’à la fin de partie et qu’ils donnent accès, eux-aussi, à des actions permettant de déclencher d'autres combos.
Durée : 30 minutes à 2
Sensations : 7/10
Comme dit dans le sous titre, on retrouve dans Catalyst une touche de Splendor avec une pointe de Century.
Des mécanismes bien connus donc et qui finalement n'apportent pas grand chose de nouveau.
Les règles sont un peu difficiles à saisir mais une fois comprises le jeu est plutôt logique et les tours plutôt fluides.
L'aspect combo en chaîne est assez sympa mais très dépédant des cartes disponibles sur le marché au moment de son tour donc le hasard joue un rôle assez important. Il faudra se montrer très opporuniste.
Autre aspect hasard plus dérangeant : ne pas obtenir de carte bâtiment très vite est un vrai handicap, hors tous les perso ne donnent pas cette possibilité d'achat.
Donc si un joueur n'arrive pas à avoir des cartes personnages offrant des bâtiments dès le départ, il en sera très largement défavorisé (acquérir les meilleurs bâtiments au meilleur prix dès le départ est un avantage non négligeable).
Les conditions de scoring variables à chaque partie est une bonne idée qui permet de ne pas toujours faire la même chose et c'est une bonne chose ;-)
Sinon, le jeu est quand même agréable à jouer, le matériel de bonne qualité et les illustrations vraiment sympas.
Catalyst est donc un petit jeu de combo pas désagréable mais pas transcendant non plus. Un jeu plutôt familial (malgré le thème) mais qui ne se joue pas sans réflexion pour autant car sans un minimum de stratégie, c'est la défaite assurée.
On a aimé :
+ De illustrations très belles
+ L'Univers steampunk (bien que très secondaire)
+ Une petite boîte bien remplie et un super thermo.
+ Un jeu plus malin et profond qu'il ne paraît.
+ Les conditions de scoring qui changent à chaque partie.
On a moins aimé :
- Les règles pas toujours très claires.
- Très (trop opportuniste). On joue beaucoup en fonction des cartes dispo.
- Difficile de comprendre le thème (les personnages, les bâtiments, les énergies…)
La petite vidéo-règles, et hop !
Steampunkement vôtre,
LudiKev
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